Voici venue la période incontournable où pendant plus d’un mois, l’attention va se polariser autour d’un personnage unique et haut en couleurs qui fascine petits et grands, liant étroitement l’univers des enfants à celui des adultes.
Mais quelle signification revêt-il pour les enfants ? Est-il bon ou non de faire croire à ce personnage imaginaire ? Quelle place de l’adulte ?
Une réponse au besoin d’imaginaire, de magie
Il alimente la capacité de rêverie de l’enfant, il répond au besoin d’imaginaire et de fantastique afin d’adoucir sa vie quotidienne. Quelque part dans le ciel, il y a un gros bonhomme rouge qui a des rennes qui volent, une armée de lutins qui fabrique des jeux pour les enfants. Et en plus ses parents lui disent que ça c’est possible.
Ce n’est que vers 18/20 mois environ, lorsque la fonction symbolique se met en place, qu’il peut relier la venue du Père Noël et les jouets qui se trouvent au pied du sapin. De là à courir dans les bras du Père Noël, il y a encore quelques étapes à franchir…
Avant l’âge de 4-5 ans, avant que leur intelligence commence à raisonner, les enfants confondent le réel et l’imaginaire.
Les mythes ont ceci de bon qu’ils restent à distance. Les personnages magiques sont vrais tant que l’enfant en a besoin, et c’est pourquoi il faut les laisser à leur juste place.
Dans tous désir, il y a une part de rêve, mais aussi de frustration, ce que le Père Noël incarne à merveille, et si tous les vœux des enfants n’ont pas été exaucés, peu importe. Le Père Noël n’a pas de compte à rendre, il peut se tromper, et il fait ce qu’il peut.
Alors évidemment, autour de 6 ans, la réalité rattrape le mythe. Il ne faudrait pas que l’on puisse croire qu’il est encore un bébé qui croit au Père Noël…Mais curieusement, si les plus avertis mettent un point d’honneur à initier les autres enfants de leur âge, ils conservent jalousement le secret vis-à-vis des plus petits. Une manière de se mettre du côté des grands 🙂
Faire croire à l’existence du Père Noël ne protège pas l’enfant de la vie réelle, mais permet de le laisser dans la magie de l’enfance. Un seul inconvénient toutefois à entretenir le mythe : on raconte à l’enfant des histoires qu’il pourrait un jour considérer comme des mensonges.
Du coup est-il bon de faire croire, à nos loulous, l’existence du Père Noël ?
Car « Non » effectivement le Père Noël n’existe pas, et faire croire à nos enfants cela est sans nul doute un mensonge. Un mensonge honteux pour certains, notamment pour les parents qui gardent un souvenir douloureux de la révélation. Ceux-ci, parfois, refusent de perpétuer le mythe.
De l’avis de certains pédopsychiatres, le Père Noël fait partie de ces rites qui aident les enfants à grandir. Au sortir de l’enfance, arrêter de croire au Père Noël ne serait alors ni plus ni moins que faire l’expérience de la réalité.
Pourtant, selon une étude menée par des psychologues de l’université d’Exeter (Royaume-Uni), mentir à nos enfants au sujet du Père Noël pourrait sérieusement entamer la confiance qu’ils nous accordent naturellement…
L’étude pose également la question de l’insécurité qui peut naître dans les jeunes esprits à l’idée de ce personnage tout puissant amené à décerner chaque année les bons et les mauvais points. Les psychologues concluent qu’il n’est pas conseillé d’utiliser le Père Noël comme un « outil de contrôle » sur nos enfants.
Comment peut-on trouver un juste milieu et partager cette magie de Noël ensemble ?
Voici à mon sens quelques conseils : On peut établir un parallèle avec les contes de fées. Lorsqu’on raconte une histoire à son enfant, qui commence notamment par « Il était une fois », le petit sait qu’on n’est pas dans le “pour de vrai”. Pour pallier donc à cet inconvénient, je conseillerais aux parents d’employer le conditionnel lorsqu’ils évoquent l’existence du Père Noël, comme quand on parle des héros des contes. Lui dire, par exemple : “Il paraît qu’il existerait un gros monsieur barbu, vêtu tout de rouge…”.
Et si votre enfant vous pose un jour la question : “Il existe, le Père Noël ?”, vous pouvez lui expliquer qu’il y a deux façons d’exister. La première, comme papa et maman, et la seconde, comme dans les dessins animés, les histoires soit « pour de rire et pour rêver ». Et pourquoi même ne pas lui retourner la question “Et toi, penses-tu qu’il existe ?”, pour voir où, lui ,il en est dans son cheminement. En restant ainsi dans le registre du rêve, la révélation sera moins brutale lorsque l’enfant apprendra un jour la “triste vérité”.
Par ailleurs, voici enfin un point sur lequel tout le monde semble à peu près s’accorder : lorsqu’un enfant commence à douter de l’existence du Père Noël, le mieux est de l’accompagner dans son cheminement vers la vérité.
Vous passez Noël en famille et vous êtes chargés de cadeaux?
Le Père Noël vous remercie de faire son job 😉
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